Une guerre des prix dans les écoles de conduite ?
Après un moratoire de neuf ans, Roger Léveillé, de Saint-Hubert, devient le premier titulaire d'un permis général d'école de conduite : École de conduite EXPERT.
Léveillé se battait depuis longtemps pour obtenir le droit d'ouvrir une école de conduite, un secteur où, selon lui, la compétition était inexistante.
«Qu'on lève le moratoire et les prix vont tomber», disait Léveillé. L'histoire débute en janvier 1987 alors que le ministre des Transports, Marc-Yvan Côté, impose un moratoire de deux ans qui interdit l'émission de nouveaux permis d'écoles de conduite automobile.
En décembre 1990, son successeur Sam Elkas cède aux pression des propriétaires d'écoles de conduite et prolonge le moratoire jusqu'au 31 décembre 1995.
On voulait aussi permettre aux fonctionnaires d'y voir clair. Huit ans plus tard, la bureaucratie n'a même pas accouché d'une grenouille. Rien.
Dans une lettre envoyée au ministre des Transport Jacques Léonard l'année dernière, le Regroupement contre le moratoire sur les permis d'écoles de conduite affirmait que les prix moyens pratiqués par les écoles de conduite ont grimpé de 180 $ en 1987 à quelque 500 $ aujourd'hui en régions. Les prix sont inférieurs dans la région métropolitaine.
Léveillé promet une guerre de prix. Attendons la suite. On dit que plus de 100 000 personnes s'inscrivent à des cours de conduite chaque année.
La fin du moratoire sur l'ouverture de ces écoles promet du jeu dur.
Source : Journal de Montréal